Mme FANJA a indiqué que cette formation serait assurée par le Cabinet Canadien qui a dispensé la formation des médiateurs de San Pedro, et se fera suivant le même mode opératoire, c’est-à-dire qu’elle sera précédée par une séance de sensibilisation sur la médiation, d’une demi-journée, suivie de cinq jours de formation des médiateurs.
La formation se tiendra au mois de mai 2016.
A la demande du Président du Conseil d’Administration de la CACI, la SFI a accepté d’assurer également la formation des médiateurs de Daloa.
Au total ce seront 30 trente médiateurs (15 pour Bouaké et 15 pour Daloa) qui bénéficieront de cette formation. Les formations se dérouleront effectivement dans les villes retenues.
En outre, dans le cadre de la communication sur la médiation, ces séances de sensibilisation seront organisées à l’endroit des magistrats, en vue de permettre une appropriation de la loi par ces acteurs importants du système judiciaire.
A cet effet, la SFI a été invitée à solliciter l’implication de la chancellerie afin d’intéresser davantage les magistrats à cette activité.
Par ailleurs, les responsables de la CACI ont sollicité l’appui de la SFI afin de lui permettre de répondre efficacement aux défis futurs relatifs à la mise en œuvre effective de la loi qui rend le règlement amiable préalable obligatoire avant toute saisine tu Tribunal de commerce.
Cet atelier devrait permettre à la CACI de restructurer son service des greffes afin d’être apte à faire face, très prochainement, au flux important de dossiers escompté.
Madame FANJA a indiqué qu’un tel appui rentrait dans le cadre d’une assistance technique que la SFI pourrait accorder à la CACI. Elle a suggéré donc aux responsables de la CACI d’élaborer un plan de développement à soumettre à l’expert de la SFI en charge de cette question afin d’envisager, avec lui, le type d’assistance technique dont pourrait bénéficier la CACI, le cas échéant.
Ceux-ci ont promis de s’y atteler très rapidement.